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Actualités



.Avril 2025 : L’agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) confirme que les maires contre les pesticides“ avaient eu parfaitement raison de vouloir protéger leur population.



En effet, l’Anses a enfin fait analyser les pesticides les plus utilisés en France (en se basant sur les tonnages). 100% des pesticides contenaient bien des nanoparticules, non déclarées par l'agrochimie et donc non contrôlées. Ces nanoparticules, de la taille d'un virus, sont utilisées principalement pour rendre les pesticides plus pénétrants.



Afin de protéger les personnes et les écosystèmes, l'Anses demande :

- Le retrait des nanoparticules dans les produits phytosanitaires (principes actifs et co-formulants).

- La révision des autorisations de mise sur le marché déjà accordées (AMM).

- Et elle a alerté l'Europe pour renforcer et harmoniser les législations.

C'est dire si le danger est avéré !

Référence avis de l'Anses



Mais la révision des AMM prendra très longtemps. Exigeons dès à présent une protection immédiate en signant et en faisant connaître la pétition “nanopesticides“ (ou tapez nanopesticides sur change.org)



Vous trouverez notre dépliant actualisé ici



2024: Résultats des dernières analyses de pesticides dans les maisons de MAULE

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Dans la vallée et le centre-ville : 26 pesticides quantifiés.

- 10 fongicides dont 3 à des niveaux élevés

-11 insecticides dont 5 à des niveaux élevés et 4 totalement interdits

- 5 herbicides dont 2 à des niveaux élevés et 1 interdit depuis 2003

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Sur le versant-est de la Mauldre : 24 pesticides quantifiés

- 5 fongicides dont 3 à un niveau élevé

- 14 insecticides dont 7 interdits

- 5 herbicides dont 3 à des niveaux élevés

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Conclusion

Selon ces résultats, la population mauloise figure parmi les 10 % de la population française la plus exposée pour bon nombre de produits. Pour se protéger, les habitants doivent être prévenus des épandages par avance. Pour ce faire, des applications très simples existent. L’agriculteur rentre le lieu et l’heure prévus de la pulvérisation ou du semis d’enrobés, sur son téléphone portable et les habitants reçoivent directement l’information par SMS. Cette mesure est réclamée par le Conseil d'État. Mais la Chambre d'agriculture des Yvelines a choisi d’“informer“ par un vague texte global que les habitants et usagers doivent aller rechercher sur son site internet. Quel mépris de notre santé.

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2023 ENQUETE PUBLIQUE À MAULE (78) jusqu'au 23 mars 2023. Maulois, c'est le moment d'agir pour votre santé ! Voir ici

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2022 ALERTE ! Agissons avant le 8 novembre 2022. La préfecture des Yvelines vient d'approuver une nouvelle charte rédigée par la chambres d'agriculture et la FDSEA qui n'oblige en rien les utilisateurs de pesticides à protéger riverains, résidents, travailleurs à proximité des champs, promeneurs, etc. Envoyez ces deux courriers datés et signés, en recommandé ou en lettre suivie, avant le 8 novembre 2022, afin que préfet et ministre exigent que soit enfin respecté l'avis du Conseil d'Etat : les utilisateurs de pesticides doivent s'engager à une véritable alerte préalable, avant traitements ou semis de graines enrobées (et non simplement allumer leur gyrophare!).

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Précisions sur l'arrêté. L'arrêté pris par les maires n'empêche pas les agriculteurs de cultiver !


Notre analyse de la charte "de bon voisinage" proposée par la FNSEA aux maires pour empêcher la prise de l'arrêté




L'association


L’association RAGSTER, créée par des habitants des villes et villages des Yvelines, est une association trans-partisane sans but lucratif.

Le but de l'association RAGSTER est de faire baisser le plus rapidement possible l'exposition aux pesticides des communes de France entourées de terres agricoles.

En effet, l'Anses, l'agence de sécurité sanitaire censée nous protéger, a reconnu, en 2018, qu'elle n'a jamais tenu compte des habitants vivant à proximité des champs pour établir les autorisations de "mise sur le marché" des pesticides utilisés actuellement. Dans le même document, elle indique que des pesticides peuvent se retrouver à 500 m de leur point d'épandage. Voir cette fiche de suivi des AMM de l'Anses. L'Anses ne demande pas non plus aux fabricants de pesticides de prouver la non-dangerosité de leurs produits au niveau cancérogène, mutagène, reprotoxique, et c'est une prise de risque-santé impardonnable. Le gouvernement vient pourtant de s'appuyer sur la pseudo garantie de cette agence pour "protéger" les habitants vivant à proximité des épandages de pesticides avec des distances de recul des pesticides de synthèse ridicules, de 3 m ou 20 m. Lire notre communiqué de presse sur le sujet

Pour tenter de protéger ceux qui respirent ces produits à longueur d'année, 2 moyens d'action :

1) L'association accompagne le Rachat et la mise en Gestion Santé de Terres agricoles et forestières afin de protéger les habitants de l’inhalation des pesticides.

2) RAGSTER seconde aussi, gracieusement, les élus qui veulent agir, à rédiger des arrêtés protégeant la santé de leurs administrés. En effet, il convient d’ajuster au mieux, juridiquement, le texte de ces arrêtés. Le premier arrêté "Interdiction d'usage de pesticides à moins de 150 m des habitations" a été pris le 18 mai 2019 par le maire de Langouët en Bretagne.

Près d'une centaine de maires ont rapidement suivi son exemple dans toute la France : des villages et même de grandes villes qui ne souhaitent plus respirer les pesticides utilisés par la SNCF ou les bailleurs privés: carte des mairies actives

Vous pouvez soutenir ces maires courageux en affichant sur votre sac, votre voiture, votre vélo, ces "Catch-phrases" qui résument bien le problème: DEP 150 m ! ou "Les pesticides, c'est pour nos poumons !" ou bien une caricature. Ou encore distribuer le dépliant "Pesticides : les raisons de s'inquiéter"

Pour aider l’association (dons de terres agricoles, dons pour le rachat de terres en vue de leur passage en "gestion santé"), n'hésitez pas à nous contacter: nous vous orienterons vers le fonds de dotation Ragster.



... Nous devons prendre des mesures contraignantes pour cesser de respirer les pesticides de l’agriculture "conventionnelle" (avec l’autorisation de CIEAS.fr)























Conclusion : ne commettons pas, à nouveau, l'erreur de faire confiance.



LEtat aurait dû instaurer depuis longtemps une Distance d’Eloignement des Pesticides (DEP), d’au moins 150 m en grande culture : une mesure contraignante, comportant des sanctions, protégeant réellement tous les lieux de vie, basée non pas uniquement sur la "dérive des gouttes de pesticides lors de la pulvérisation", mais prenant en compte la volatilisation, la post-volatilisation et les dérivés semi-gazeux remontant des sols par temps chaud des mois (ou des années) après épandage (rapport CORPEN: Ministère de l’agriculture).


C’est d’ailleurs ce que dit l’arrêt du Conseil d’Etat du 26 juin 2019 : rien n’a été prévu pour protéger les riverains des pesticides et il est urgent de les protéger.


Certains maires, avisés et responsables, savent réagir devant cette situation, et prennent des arrêtés de protection communaux instaurant cette DEP de 150 m. Ils ouvrent la voie... et c’est tant mieux !


Un maire a ses propres pouvoirs de police sanitaire. Il les exerce en son âme et conscience. C’est même un devoir pour lui, lorsque les mesures prises par le ministre de l’agriculture ou les préfets sont insuffisantes (voire inexistantes).


Tout maire qui se tient au courant de l’actualité "pesticides" sait que l’ANSES vient de retirer l’AMM (autorisation de mise sur le marché) de 76 produits phytosanitaires dont on vient de découvrir qu’ils sont des perturbateurs endocriniens. L’État a-t-il rappelé ces produits ? Ou demandé aux agriculteurs de cesser immédiatement de les utiliser ? Non, on laisse les stocks des fabricants et des agriculteurs s’écouler...


Sachant ainsi que des perturbateurs endocriniens avérés peuvent être à tout moment pulvérisés à proximité des habitations, tout maire responsable ne peut que constater qu’il y a péril imminent, même si des préfets irresponsables lui disent le contraire.


Au demeurant, chacun peut comprendre que l’exigence, purement jurispridentielle (elle ne résulte pas d’un texte), d’un péril imminent, est devenue radicalement contradictoire avec l’application du Principe de Précaution, qui, lui, est désormais bien inscrit dans notre Constitution (Charte de l’Environnement) et les traités européens.


En outre, les maires qui ont pris soin d’organiser des analyses d’urine "glyphosate" pour prouver l’exposition des habitants de leurs communes aux produits épandus sur les champs alentours, sont nécessairement fondés à s’appuyer sur ces circonstances locales particulières pour prendre un arrêté de protection et pour ne pas le retirer, même en cas de recours du préfet.




Fiches "Pesticides + nanoparticules" : pour en savoir plus...




FICHE N°1 NANO ? Des particules invisibles aux effets imprévisibles



FICHE N°2 Autres effets sur la santé des " Pesticides + NANO "



FICHE N°3 Pesticides + NANO Les agriculteurs, premiers impactés



FICHE N°4 Les actions des fabricants : la loi du silence



FICHE N°5 Réforme de REACH (Règlement européen qui régit les produits chimiques)



FICHE N°6 Comment a-t-on pu laisser faire cela ?



FICHE N°7 Des solutions : les titulaires d’un pouvoir réglementaire peuvent agir



FICHE N°8 Des solutions : l’action des citoyens



FICHE N°9 Questionnaire Santé (anonyme)




Bibliographie, contact...




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